La formation Prodep hors site s’avère un franc succès pour Accommodation Boisclair
Au dépanneur Accommodation Boisclair (GEM Metro + Filgo Sonic) de Saint-Léonard-d’Aston, on a compris que la formation des employés est un jalon essentiel pour assurer la conformité réglementaire du magasin, prévenir la vente aux mineurs de produits pour adulte et documenter la diligence raisonnable du propriétaire en cas de vente fortuite et inopportune.
Plutôt que de s’en remettre aux formations superficielles comme celles offertes en ligne ou encore, bâclées sur le coin d’une table entre deux clients, la propriétaire Louise Boisclair a décidé de faire les choses correctement, tant qu’à les faire.
Elle a pris le temps de planifier une séance complète de formation pour ses employés en-dehors du magasin et le tout, entièrement basé sur la solution complète Prodep Diligence conçue et offerte par le portail DepQuébec.
Et quel succès!
Prodep à l’extérieur du magasin : un choix judicieux
La propriétaire a mandaté à cette fin sa fille Klaude Asselin pour réunir les employés chez elle, hors magasin, et animer deux sessions complètes de formation Prodep, soit une pour les employés expérimentés et l’autre pour les plus récents, afin de garder un rythme de croisière similaire entre chaque groupe (les plus expérimentés allant plus vite que les moins).
« Avec l’aide du manuel Prodep, c’est très pratique et agréable de passer à travers la matière. Tout est bien expliqué, écrit et structuré et il y a beaucoup d’images et de tableaux sur lequel se référer », de souligner Klaude Asselin.
Par ailleurs, la méthode Prodep rend l’apprentissage aisé et amusant. Pour chaque module (il y en a cinq) et avec l’aide du manuel, les employés doivent d’abord remplir un questionnaire comprenant 25 questions vrai ou faux. Cela les confronte en partant à ce qu’ils savent ou non et les amènent à revoir la matière en profondeur de manière dynamique en cherchant l’information et non pas en lisant de la première à la dernière phrase du manuel.
« Nos employés les plus anciens pensaient tout savoir mais ils ont été surpris par tout ce qu’ils ne savaient pas. Comme par exemple, une bière à 0,5% d’alcool n’est pas considérée comme une boisson alcoolique au sens de la loi et aussi, tout ce qui concerne les affiches d’interdiction de fumer à 9 mètres et la présence de mégots au sol », de souligner la formatrice.
La dynamique de groupe a également fait en sorte d’échanger entre eux et de renforcer les connaissances à cette étape du processus. Certains en savaient plus que d’autres et tous ont partagé leurs expériences en citant à profusion des exemples vécus.
Une fois chaque module complété, le manuel est retiré et les employés doivent compléter un examen de 10 questions. Tous l’ont réussi sans mal.
« Le fait que nous soyons isolés et concentrés pour cette formation facilite l’assimilation de la matière. C’est un 150 minutes très bien investies », de souligner Klaude Asselin.
Quand on sait les amendes élevées auxquelles s’exposent les employés et le stress qu’un processus judiciaire peut éventuellement entraîner suite à une vente à un mineur, une telle formation n’est pas un luxe, mais bel et bien une nécessité.
C’est un service à rendre non seulement au propriétaire et aussi aux employés.
L’assurance de bien comprendre les règles et enjeux
Il faut dire que l’environnement réglementaire des dépanneurs s’est passablement complexifié depuis quelques années.
Voilà 10 ans à peine, la notion de cacher des produits aux clients n’existait pas. Aujourd’hui, on ne peut étaler de tabac, papier à rouler, pipe de cannabis, fluide de vapotage et même un cendrier avec une feuille de cannabis est interdit.
Pour un nouveau venu, la confusion est totale car certains produits comme la loterie ou l’alcool sont interdits à la vente aux mineurs mais peuvent être étalés.
Toutefois, la loterie ne peut être remise que par un préposé tandis que l’alcool, non. Le client peut s’en servir lui-même! Compliqué, n’est-ce pas?
« Ce qui est bien avec Prodep est que non seulement les règles sont expliquées, mais aussi les lois qui sont derrières, ceux qui les appliquent et comment elles sont appliquées. C’est tout cela qu’il faut comprendre si on veut savoir dans quoi on évolue », de souligner Klaude Asselin.
C’est certes ce à quoi un juge s’attend lorsqu’il a devant lui un propriétaire qui plaide la diligence raisonnable. Rien de moins que de prouver que les employés ont été bien formés et qu’ils connaissent les lois qu’ils doivent respecter.
Louise Boisclair a ainsi pris les moyens nécessaires et le temps pour bien former ces employés et leur prodiguer une information juste et complète dans un environnement propice à l’assimilation des connaissances. Elle gagne la paix d’esprit de savoir son équipe bien outillée pour respecter les lois et règlements tout en accumulant la documentation nécessaire pour se défendre en cour si besoin est.
Et en prime, ça renforce le sentiment de travailler en équipe!
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