Les supermarchés d’escompte comme Super C ont le vent dans les voiles

En entrevue à TVA l’an dernier, le dirigeant québécois de Maxi, Guy St-Pierre, indiquait que la part de marché des supermarchés d’escompte au Québec était de 40 % comparativement à 50 % pour le reste du Canada. Il affirmait ainsi d’emblée que les perspectives de croissance sont très bonnes pour ce segment du marché et que les résultats en ce qui concerne Maxi sont très positifs d’année en année.

Cela explique sans doute pourquoi Metro mise de plus en plus sur sa bannière d’escompte Super C. En effet, les signes à cet égard se multiplient

Qu’on en juge :

  • Au dernier décompte, la bannière comptait 95 magasins, en hausse soutenue depuis plusieurs années.
  • L’entreprise a notamment ouvert un nouveau magasin à Sherbrooke en début d’année et annoncé récemment l’ouverture prochaine d’un cinquième magasin à Laval.
  • L’an dernier, elle a ouvert un magasin à Rivière-du-Loup ainsi qu’à La Prairie et convertit des Metro en Super C comme à Matane et Saint-Sauveur (on vient toutefois d’apprendre qu’elle ferme présentement son magasin de Dollard-des-Ormeaux situé aux Galeries des Sources).
  • Elle s’est dotée aussi en 2015 d’un porte-parole connu en la personne de l’animateur bien connu Guy Jodoin.
  • Elle a lancé par ailleurs assez récemment une application sur téléphone intelligent pour obtenir la circulaire et avoir accès à des coupons rabais.
L’aménagement intérieur des Super C ont l’air à prime abord plus soignés que leurs concurrents Maxi.  Ces derniers semblent toutefois plus agressifs côté bas prix, les seuls en fait à offrir une politique de « prix imbattables », faisant en sorte que sur présentation d’une circulaire d’un compétiteur sélectionné (dont Super C), Maxi accote les prix.

Autre signe révélateur, Super C lançait le 29 septembre dernier, soit il y a à peine deux semaines, une page Facebook Super C.

Question : mais pourquoi diable avoir attendu si longtemps? Même les petits dépanneurs ont leur propre page Facebook!

Comment se fait-il en fait qu’il demeure de grandes bannières au Québec qui hésitent encore à exploiter à fond ce médium gratuit qui leur permet de rejoindre leur clientèle et de faire exploser leur marque?

Au dernier décompte, la plupart le font :

Il demeure toutefois incompréhensible que Provigo n’ait pas de page Facebook (seuls les magasins Provigo Le Marché en ont). Loblaws, son pendant anglophone, en a une pour l’Ontario, bien que sous-exploitée avec moins de 60 000 abonnés.

Super C arrive donc sur le tard et aura fort à faire pour rattraper les autres : elle compte présentement 2 956 abonnés et fait présentement tirer 1 500 barres de chocolat pour grossir ce nombre.

Il lui faudra en outre aussi puiser dans sa créativité ou multiplier les concours pour rivaliser avec Maxi et son association avec Martin Matte qui date de presqu’un an! C’est à suivre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *