Votre dépanneur est-il dans une communauté riche ou pauvre?

Le succès d’un dépanneur dépend en bonne partie de sa localisation et du dynamisme économique de son marché local.

Ainsi, un détaillant médiocre pourrait facilement réussir à Fort McMurray en Alberta, durant les belles années, tandis qu’un exploitant hors-pair ne saurait survivre une semaine dans le village fantôme de Val-Jalbert.

Bien connaître le profil économique de sa communauté est donc important. Le Québec n’est pas une province riche en général mais cela varie beaucoup d’un endroit à l’autre. Certaines communautés prospèrent tandis que d’autres déclinent.

Pour avoir un portrait précis de la situation, l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) publie une étude appelée l’Indice de vitalité économique.

Sur le site, on peut y entrer n’importe quelle ville, région ou localité et avoir un portrait juste de la situation.

Cet indice représente la moyenne de trois indicateurs, à savoir le taux de travailleurs des 25 à 64 ans, le revenu total médian des 18 ans et plus et le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur 5 ans, lesquels représentent chacun une dimension essentielle de la vitalité, soit respectivement le marché du travail, le niveau de vie et la dynamique démographique.

Autrement dit, on y évalue la quantité relative de travailleurs, leurs niveaux de revenus et la courbe de population… cela donne une excellente idée du potentiel économique.

Cette carte du Québec montre la répartition de l’IVE sur le territoire. À prime abord, on voit qu’il colle en général à la densité de population de même qu’aux agglomérations mais à y regarder de plus près, prospérité et déclin prennent parfois des tengeantes différentes selon les endroits. Exemple : la Mauricie est plus populeuse que la Beauce mais son IVE est plus faible.

D’entrée de jeu, on distingue quatre régions qui visiblement en arrachent : celles-ci ont le plus grand nombre de zones qui se trouvent dans le 5e quintile.

  • le Bas-St-Laurent
  • La Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine
  • L’Outaouais
  • La Côte-Nord

À l’opposé, les régions les plus prospères sont :

  • Laval
  • Montréal
  • La Montérégie
  • Le Nord-du-Québec
  • La Capitale-Nationale

À Laval, tout le territoire se trouve dans le 1er quintile. Sur l’Île de Montréal, la prospérité est concentrée dans l’ouest. La ville de Montréal elle-même se situe dans le 2e quintile.

En Montérégie, une région fort de 200 municipalités, celles de Candiac, Chambly, Vaudreuil-Dorion, Bromont et Saint-Bruno-de-Montarville sont parmi les plus prospères.

À Québec, toute la vallée de la Jacques-Cartier est très prospère : Lac-Delage, Sainte-Brigitte-de-Laval, Fossambault-sur-le-Lac, etc.

Dans les autres régions, on retrouve de tout :

  • En Estrie, Orford et le Saint-Denis-de-Brompton sont riches mais Ogden et Weedon sont pauvres.
  • En Abitibi, Rivière-Héva est riche mais Normétal est pauvre.
  • Dans Chaudière-Appalaches, Saint-Henri est riche mais Saint-Just-de Bretenières est pauvre

Si vous souhaitez acquérir un dépanneur, vérifiez sans faute les données économiques de la localité visée! Cela vous donnera une idée du pouvoir d’achat local, ce qui peut faire la différence entre la réussite et l’échec de votre projet d’entreprise.

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